Édition du lundi 26 février 2018
La France dans la moyenne des pays européens pour la garde des enfants jusqu'à 12 ans
Une récente étude de l'office statistique européen, Eurostat, offre un peu de perspective pour situer la qualité du modèle français en matière d'offre de garde des moins de 12 ans, ce qui comprend donc les crèches mais aussi les centres de loisirs.
Selon l'étude publiée la semaine dernière, près de 4 enfants sur 10 (39 %) dans l'Union européenne fréquentent des structures formelles de garde d'enfants. C'est au Danemark que le plus d'enfants (86 %) fréquentent ce type de structures. Viennent ensuite la Suède (70 %), le Royaume Uni (65 %), l'Allemagne (6 4%), la Finlande (59 %), l’Autriche et le Luxembourg (58 % chacun) les Pays-Bas (56 %). Avec 41 %, la France ne se situe ni dans le peloton de tête, ni dans celui de queue où l'on retrouve l'Espagne (4 %) et l'Italie (8 %) aux côtés de pays de l'Est.
En toute logique, le Danemark arrive également en tête des pays pour le taux de satisfaction (selon les parents) concernant l’accès aux structures de garde d'enfants. Globalement, près de 7 ménages sur 10 (68 %) ayant un ou des enfants de moins de 12 ans se disent satisfaits de l'accès à ces structures. C'est en Espagne que ce taux le plus faible. Là encore la France ne sort pas franchement du lot.
La France se distingue à trois autres occasions. Elle est citée aux côtés du Danemark, de l'Allemagne, du Royaume-uni, de la République tchèque et de la Slovaquie lorsque l'on recherche les pays où les enfants fréquentent davantage les structures formelles de garde d'enfants payantes dans les régions rurales que dans les zones urbaines et suburbaines.
La France est également citée lorsque l'on creuse les raisons qui font que les enfants ne fréquentent pas ces structures. Le manque de places disponibles est ainsi cité dans 9 % des cas en France. Derrière donc le numéro un, la Lettonie (16 %), mais très loin devant le Danemark, les Pays-Bas et Chypre, trois pays où le manque de places disponibles n'est plus un souci (raison invoquée dans moins de 1 %).
La où la France se distingue encore nettement, c'est dans l'inadaptation des horaires. La France arrive en effet en tête des pays où des horaires inadaptés sont le plus invoqués comme principale raison de ne pas avoir (plus) recours aux structures de garde d'enfants. Ce taux reste toutefois faible (5 %). Les autres pays cités sont la Finlande, l’Italie, l’Espagne et la Grèce (4 % chacun).
A l'échelle européenne, le premier frein, globalement, reste financier (16 % des cas), loin devant l'absence de places disponibles (4 %) ou des horaires inadaptés (3 %). Mais cela cache de fortes disparités entre les pays. En Espagne, le coût est cité par près d'un ménage sur deux (52 %) comme raison principale du non recours aux structures de garde. Il n'est cité qu'une fois sur cent au Danemark.
Cette étude Eurostat s'appuie sur des chiffres de 2016. Elle rappelle que « l’accueil de l’enfance et l’aide à l’enfance constituent l’un des 20 principes essentiels du socle européen des droits sociaux ».
Selon l'étude publiée la semaine dernière, près de 4 enfants sur 10 (39 %) dans l'Union européenne fréquentent des structures formelles de garde d'enfants. C'est au Danemark que le plus d'enfants (86 %) fréquentent ce type de structures. Viennent ensuite la Suède (70 %), le Royaume Uni (65 %), l'Allemagne (6 4%), la Finlande (59 %), l’Autriche et le Luxembourg (58 % chacun) les Pays-Bas (56 %). Avec 41 %, la France ne se situe ni dans le peloton de tête, ni dans celui de queue où l'on retrouve l'Espagne (4 %) et l'Italie (8 %) aux côtés de pays de l'Est.
En toute logique, le Danemark arrive également en tête des pays pour le taux de satisfaction (selon les parents) concernant l’accès aux structures de garde d'enfants. Globalement, près de 7 ménages sur 10 (68 %) ayant un ou des enfants de moins de 12 ans se disent satisfaits de l'accès à ces structures. C'est en Espagne que ce taux le plus faible. Là encore la France ne sort pas franchement du lot.
La France se distingue à trois autres occasions. Elle est citée aux côtés du Danemark, de l'Allemagne, du Royaume-uni, de la République tchèque et de la Slovaquie lorsque l'on recherche les pays où les enfants fréquentent davantage les structures formelles de garde d'enfants payantes dans les régions rurales que dans les zones urbaines et suburbaines.
La France est également citée lorsque l'on creuse les raisons qui font que les enfants ne fréquentent pas ces structures. Le manque de places disponibles est ainsi cité dans 9 % des cas en France. Derrière donc le numéro un, la Lettonie (16 %), mais très loin devant le Danemark, les Pays-Bas et Chypre, trois pays où le manque de places disponibles n'est plus un souci (raison invoquée dans moins de 1 %).
La où la France se distingue encore nettement, c'est dans l'inadaptation des horaires. La France arrive en effet en tête des pays où des horaires inadaptés sont le plus invoqués comme principale raison de ne pas avoir (plus) recours aux structures de garde d'enfants. Ce taux reste toutefois faible (5 %). Les autres pays cités sont la Finlande, l’Italie, l’Espagne et la Grèce (4 % chacun).
A l'échelle européenne, le premier frein, globalement, reste financier (16 % des cas), loin devant l'absence de places disponibles (4 %) ou des horaires inadaptés (3 %). Mais cela cache de fortes disparités entre les pays. En Espagne, le coût est cité par près d'un ménage sur deux (52 %) comme raison principale du non recours aux structures de garde. Il n'est cité qu'une fois sur cent au Danemark.
Cette étude Eurostat s'appuie sur des chiffres de 2016. Elle rappelle que « l’accueil de l’enfance et l’aide à l’enfance constituent l’un des 20 principes essentiels du socle européen des droits sociaux ».
E.S.
Télécharger l’étude.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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